L'immigration guyanaise

Publié le par Axel M


Dans une lettre adressée en octobre 2005 aux préfets de Guadeloupe, de Mayotte et de Guyane, les trois terres d’outre-mer les plus concernées par les
clandestins, le ministre de l’Intérieur leur a demandé d’améliorer les taux de reconduites effectives. Pour la Guyane, avec sa situation jugée « détestable » par la place Beauvau, Nicolas Sarkozy voulut pas moins de 7 500 éloignements pour 2006 – soit un bon millier de plus que l’année précédente –, l’accroissement de la capacité d’accueil pour la rétention administrative et le développement des relations avec les forces armées. Le quota fixé sera atteint et même largement dépassé : 9 711 reconduites à la frontière seront effectuées.

 

Augmenter les éloignements ? Cela laisse de marbre l’unique sénateur de Guyane, Georges Othily : « Ils vont revenir. On peut très bien faire repartir 10 000 étrangers en situation irrégulière, il y en a 8 000 qui rentreront vingt-quatre heures après. »

 

[…]

 

[Concernant plus précisément le flux migratoire aurifère, il propose une solution pour le combattre :] « C’est une idée. Elle vaut ce qu’elle vaut. On pourrait utiliser un satellite pour repérer dès le départ l’installation d’un village à tel ou tel endroit et faire intervenir l’armée rapidement. » [L’utilisation des données satellites, le sénateur n’est pas le seul à avoir eu l’idée…] La suite, c’est dans « Guyane française, l’or de la honte », publié le 26 septembre 2007 chez Calmann-Lévy. 

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